{j ä g g e r b o m b}

prénom nom complet: jaël sherman, paraît que c'est joli, ça passe partout, de l'upper east side au bronx, là où elle mène sa schizophrénie. âge, date de naissance: vingt et un ans, qu'elle respire difficilement. elle se fiche de sa date de naissance (24/08) ce qui l'obnubile c'est sa date de mort. dans trois ans pour être exact. origines: américaine, mais sa mère préfère rajouter qu'elle est issue de l'upper east side. jaël en lève les yeux au ciel. études, métier: danseuse étoile, poupée fragile qui sur la scène redessine le monde. statut civil: célibataire au fil rouge noué à l'annulaire. orientation sexuelle: les courbes brutes, les carrures herculéennes, les gènes d'apollon. type de résidence: une chambre d'hôtel où la volonté du client est roi. depuis que sa mère ne supporte plus son père aussi. traits de caractères: elle est maligne la gamine, elle est charmeuse, elle dépose des sourires d'enjôleuse. elle est déloyale parce qu'elle refuse l'attachement, quand on connaît le jour de son enterrement c'est préférable. elle est badineuse, trouvant l'amour dérisoire dans un monde où l'on ne choisi ses amis que pour l'argent. attachante quand on la prend sous son aile, elle sait jouer les mignonnes à l'allure angélique, menteuse et embobineuse, les bobards plus gros que ça poitrine ça lui connait. réservée, elle ne se débarrasse cependant pas d'un sens de l'humour piquant et grisant. groupe: play hard. crédits: skins.

                                         

jaël est une grenade, une enfant girouette que l'on n'arrête jamais. c'est une pile électrique à la batterie fatale. diagnostiquée il y a plusieurs semaines elle n'a jamais rien voulu écouter et sous les larmes poignantes de ses parents elle s'est rebellée. elle serait morte avant d'avoir vécu son quart de siècle. et alors la princesse on l'a dorloté, on l'a choyé la pour lui offrir un vie dorée. princesse étoilée, on l'a élevée aux nues. c'est un ange trop idéalisé qui n'en peut plus de cette cascade d'affection et d'affliction. // l'upper east side est son cocon étouffant. elle y vit depuis qu'elle est enfant, c'est une forteresse sans faiblesses mais elle aspire à une liberté plus grande que les carcans familiaux. le jour jaël est une enfant modèle, une gamine de luxe, une danseuse hors paire, mais la nuit, quand l'obscurité recouvre la ville, jaël s'enfuie. fantômette américaine, elle oublie les couronnes de verres et les jupes en satin, elle enfile les bas résilles, les smokys noir charbon et blousons vintages, elle file dans le bronx, dans la chaleur grouillante de la ville brûlante la nuit. elle est la jaël qui s’enivre, la renaissance d'elle même. sa vie commence là où les frontières de la richesse se brisent. c'est un monde qui lui appartient et où personne ne doit l'accompagner. // on la surnomme parfois jäggerbomb. car malgré la vie qui s'étiole en elle, les respirations qui raccourcissent un peu plus ses jours, c'est une môme vivante. elle explose, elle pétille, elle frétille, elle frissonne. c'est un modèle pour beaucoup d'esprits dépressifs qui l'entourent. comment fait-elle pour vivre avec une bombe à retardement dans la poitrine ? ose-t-on demander parfois. // on la trouve gracieuse, ravissante, fraîche. c'est une danseuse comme on les voit dans l'opéra de paris. c'est une fin squelette qui se décompose et se recompose sur la piste, un souffle d'air qui se laisse chavirer, c'est une étoile poétique qui fait vibrer les coeurs et pleurer les yeux. loin de rejeter l'artistique, on la convoite comme étant la fille d'une mannequin renommée. on l'admire pour sa jolie beauté, on la veut pour la voir danser. // on l'a fiancé très tôt, alors même qu'on ignorait la fatalité de son destin déjà tracé. les mômes ne s'aiment pas, ils feignent une attirance sans conséquence, mais cette mascarade n'est faite que pour entretenir une réputation. les ragots sont déjà bien avancé : jaël ne passera pas sa vingt quatrième année. mariage foiré, rêves dévalisé. mais tout le monde joue le jeu de la fausseté, admirant l'anneau d'or ouvragé qui orne son doigt. // rêve mortuaire, elle l'espère. la dernière année de sa vie elle s'est promis d'aller faire le tour du monde, de voir chaque parcelle de cette terre qu'elle quittera dans la poussière. // inscrite à l'université elle est autorisée à jouer les dilettantes. le corps enseignant connaissant parfaitement l'histoire de cette malheureuse enfant on lui passe l'école buissonnière dont elle ne se prive pas, usant à tord et à travers de la facilité de son état pour justifier les pires manquements au règlement. néanmoins quand elle se trouve assise sur sa chaise, elle suit des cours théoriques sur la danse. quand elle n'est pas fourrée dans une autre classe, s'amusant à passer de matière en matière simplement pour le plaisir d'écouter tout ce qui peut venir combler sa culture et assouvir la curiosité de ses oreilles et de ses yeux. // elle touche à la drogue parfois, un peu. pour se permettre de s'évader au mieux. décoller de la terre ferme et engloutir les étoiles, offrir son rire et son sourire à ceux qui n'y croit plus. elle ne se refuse rien, osant tout ce qui se présente à elle comme une expérience à faire avant de mourir. elle s'en fiche de clamser tant qu'elle a tout tenté, tout braqué. // l'hôtel est devenu sa seconde maison, avec la pension versée par le père de jaël, plein aux as à en faire vomir les bourgeois, les deux femmes vivent grassement de petits déjeuners servis au lit, de buffet à volonté, de chambres refaites au jour le jour. ce petit nid luxueux convient à jaël pour ses escapades nocturnes et à sa mère pour sa nouvelle recherche de fortune à soudoyer. // jaël ne sait pas ce qu'est une relation amoureuse. ses rares souvenirs sont ceux d'une enfant qu'on embrasse sur la bouche au jeu de la marelle ou derrière le buffet de pâtisseries, les joues rougissantes et le regard pétillant sur la pièce montée de la mariée. la gamine n'a jamais eu de relation sérieuse, ni de petit copain. elle ne songe pas à en avoir un jour, puisque le compteur défile sans s'arrêter vers sa chute inexorable. mais si cela devait arriver, ô combien d'obstacles et de difficultés devrait-elle surmonter.

                                         

pseudo/prénom: beautifulscar./joséphine. âge, pays: 19/france. présence sur le forum: 5/7. avis, dédicace: dédicace à juju le bossu. love. type de personnage: inventé. un truc à ajouter?: l'autre jour j'ai fait une blague à mes vêtements. ils étaient pliés. (riez svp )