fais moi la mort. (astrid)

prénom nom complet: astrid medeiros, prénom oublié, nom damné. une petite étoile qui scintille dans un ciel étoilé, oublié parmi ses soeurs, dernière de ses congénères. âge, date de naissance: vingt-et-un ans, mais morte à l'âge de dix-neuf ans. depuis, elle ne vit plus, elle survit. errant, se traînant jusqu'à sa prochaine tombe. origines: franco-espagnole, du sang froid mélangé au sang chaud. la peau bouillante, l'esprit taraudé par des origines inexpliquées. études, métier: dénicheuse d'âme perdue, se faufile entre les gens pour agripper les plus faibles de ses griffes tranchantes. statut civil: célibataire, coeur à pendre. âme vide de toute forme d'amour. coeur qui bat, mais pour pomper le sang, pas pour aimer son prochain. orientation sexuelle: amoureuse des mâles, ne jure que par les muscles saillants. bien qu'elle en est peur et qu'elle se refuse à approcher ses déjections de satan. type de résidence: studio miteux qu'elle partage avec son tortionnaire. elle pourrait avoir mieux, beaucoup mieux, mais ce n'est pas du gout de tous. traits de caractères: franche, généreuse, drôle, curieuse, naïve, apeurée, morte. groupe: work hard crédits: stole paradise

                                         

(01) Elle est la dernière fille d'une fratrie de 4 soeurs. Elle ne s'est jamais bien entendu avec elles, elles étaient trop superficielles pour elle. Elles la prenaient de haut et la traitaient comme si elle étaient inférieur. Pourtant, Astrid les a toujours aimé, elle était paix et amour quand elle vivait encore chez papa et maman. (02) Elle est un accident. Ses parents ne voulaient pas d'elle, et ils ont faillit stopper la grossesse à de nombreuses reprises. c'est peut-être pour cela qu'ils ne l'ont jamais réellement aimé. (03) A l'âge de dix-neuf ans, elle a été enlevé par un clan de personnes kidnappant des femmes pour demander des rançons aux parents riches. Ils font également travailler les femmes dans bien d'autres cas. Prostitution, magouille en tout genre, travail forcé, certains les ont menacé de trafic d'organes mais Astrid ne les en croit pas capable. (04) Ils l'avaient enlevé dans l'attente d'une rançon, mais les parents n'ont jamais payé, elle ne comptait pas assez à leurs yeux. Alors elle est resté avec les malfaiteurs, elle leur fait à manger, elle fait le ménage, elle leur ramène d'autres femmes à échanger contre des billets. (05) Elle rêve de reprendre les cours et de devenir medecin, aussi, elle adore les enfants et refuse que sa nouvelle "famille" ne leur fasse de mal. (06) Elle est aussi celle qui soigne, et elle est souvent aux côtés des femmes qu'ils tiennent prisonnières pour les rassurer, leur procurer des soins et les "gérer" comme ils disent. (07) En dehors de cela, elle a une vie normal, elle fait les courses, parle parfois à des gens, des femmes seulement. Elle n'a que très peu d'amies, incapable de s'adapter à un groupe ou d'être normale aux yeux des autres. (08) Elle a une peur bleue des hommes et elle refuse qu'un d'eux l'approche. Elle est toujours vierge d'ailleurs et le restera, incapable de laisser un homme entrer dans sa vie ou ne serait-ce que dans son périmètre vital. (09) Elle a renoncé à dénoncer les kidnappeurs à la police, sachant qu'elle n'aurait nul part où aller une fois le clan derrière les barreaux. Elle s'habitue à sa nouvelle vie avec eux et se met à les apprécier peu à peu, bien qu'elle en ai peur. (10) Elle est passionnée par la littérature et a toujours un livre sur elle ce qui exaspère ses nouveaux camarades. Elle connait tous les plus grands classiques et site souvent ses auteurs favoris. Elle est capable d'intégrer dans ses phrases des expressions tels que "autant que faire se peut" etc ...

                                         

pseudo/prénom: marrypopers, léa âge, pays: 19, bleu blanc rouge présence sur le forum: tous les jours, logiquement avis, dédicace: très joli forum, bravo !  type de personnage: inventé un truc à ajouter?: j'aime les trains

                                         

elle a le coeur qui menace de s'échapper, qui veut glisser par ses lèvres pour s'échouer au sol dans un fracas assourdissant. elle en est sûre, elle va y rester. ils refusent de lui dire ce qu'ils veulent. ils ne lui parlent pas. la malmènent. comme un objet, un vulgaire morceau de chair. elle a mal aux bras, les membres endoloris par sa position inconfortable. le coeur qui bat, les paupière qui se ferment tel un voile de désespoir. ils parlent, un téléphone à la main, la camionnette qui la transporte ne cesse de faire des soubresaut, les roues roulant très certainement dans des trous. petite route. il fait sombre, la camionnette n'a pas de vitre, pas de lumière. juste des voix, la leur. ils demandent de l'argent. ils parlent fric, encore.
et elle, elle a peur. encore, toujours. elle essaie de crier, lutant contre le bandeau qui lui barre la bouche, qui s'enfonce dans la jointure de ses lèvres charnues. la peur dans les yeux, les sanglots dans la gorge, une boule qui se bloque dans son estomac. l'appréhension sature ses pensées, son esprit taraudé par des questions sans réponse. que veulent-ils ? pourquoi elle ?
la porte arrière s'ouvre, l'un d'eux la regarde, la chope par le bras sans ménagement. ils ont du la droguer, elle ne marche pas droit, elle a du mal à garder pieds à terre. mais elle se traine tout de même, péniblement, les suivant sans broncher. mais elle sait bien qu'elle est perdue. ses parents refuseront de payer, ils ne l'aideront pas, ne la chercheront pas, ne l'aimeront pas. ça en est fini d'elle et de ses pensées philosophique. adieu astrid.